samedi 29 décembre 2007

Mon top dix 2007

À deux jours de la fin, l'heure est aux bilans...

Voici mon top dix culture/pop de 2007!

1. La pièce de théâtre Le Projet Anderson, de Robert Lepage.
2. L'album Reminder, de Feist.
3. Le spectacle de Silverchair, mon dernier au Spectrum.
4. La pièce de théâtre Lypsynch, de Robert Lepage.
5. La chanson Lever l'ancre, de Alpha Rococo.
6. Le spectacle de Gwen Stefani, au Centre Bell.
7. La télésérie Les Hauts et les bas de Sophie Paquin, à la SRC.
8. La pièce de théâtre Ubu Roi, au TNM.
9. Le spectacle de Brand New.
10. La télésérie Prison Break.

L'ordre est plutôt alléatoire, je dois dire.

Pour connaître le top dix des chroniqueurs de La Presse, c'est ici.

Interlude

Je suis en congé.

Depuis 15 jours déjà. Et c'est les vacances, littéralement.

Depuis, j'ai déménagé tout mes avoirs dans ma si petite chambre dans la maison familiale. Je suis partie en conflit avec Montréal, après 5 heures dans le traffic pour me rendre à destination, avec un goût d'amertume dans la bouche.

J'ai écouter des séries télés, des films; j'ai bu du vin; j'ai mangé, beaucoup; j'ai rider; j'ai réintégré la vie familiale (c'est pas toujours de tout repos...); j'ai shopper, pour la peine (et vive les soldes!); j'ai dormi, plus que dans toute l'année entière; j'ai lu des blogs (et ma fois, vous êtes en congé aussi!); j'ai revu de vieux amis; et j'ai fait l'amour.

Bon, voilà, bon temps des Fêtes!

lundi 17 décembre 2007

Une aventure sibérienne

Hier, j'ai bravé la tempête.

J'ai bravé la tempête, parce que j'avais de la visite de ma soeurette, et qu'on avait une liste de cadeaux a rayés (de la liste).

Après avoir retrouvé la voiture enfouie sous la neige, on a roulé pendant presque une heure vers le Fairwiew Pointe-Claire, là-bas dans l'ouest où les commerçants oublient qu'on est une ville bilingue et, donc, où les vendeurs ont du mal à construire une phrase complète en français! Il y avait un pied de neige sur l’autoroute, les autos allaient et venaient dans tous les sens et les fenêtres restaient givrées. Il faut vraiment être des acheteuses assumées pour braver d’horribles conditions météorologiques pour aller shopper, mais jusque là, on s’assume. Au moins, on a dépensé pour la peine!

Pour revenir, c’était la même histoire, le trafic et les accidents en plus. Arrivées à l’appart, on a dû, comme de vraies Montréalaises, se pelleter un espace de stationnement.

Et comme on commençait à avoir drôlement faim et que, comme je déménage cette semaine, j’ai le frigo vide, il fallait sortir pour se nourrir. Et pas question de sortir la voiture de son trou! On est donc parties à la recherche d’une soupe tonkinoise pour nous réchauffer, pour se rendre compte sur place que tous les petits restos viet étaient fermés. Même celui où on trouve les meilleures soupes tonkinoises de toute la ville de Montréal. On s’est donc retrouvées dans un minuscule restaurant chinois, dans un demi sous-sol; serveur chinois, cuisiniers chinois, tivi chinoise et autres convives chinois inclus.

Aux autres tables, les chinois mangeaient tous de gros morceaux de viande (de mouton) dans de grands bols, et ce, avec des gants de plastique, en écoutant un spectacle style MTV awards sur la tivi chinoise.

Finalement, malgré le dépaysement, le repas était très bon et beaucoup trop généreux. Le voyage en Sibérie pour un repas en Chine en a value la peine, donc!

vendredi 7 décembre 2007

La quête

La semaine prochaine, ce sera mon party de Noël avec la job. Même si mes collègues semblent tous plutôt blasés par cet événement qui se ressemble d'années en années, moi, je suis très enthousiaste! (C'est mon premier!) Et, je tiens à avoir the perfect look pour cette soirée.

J'ai de la pression, puisque, au boulot, je suis considérée comme plutôt fashion. On m'appelle la mignonette, la fashionnista et même, Carrie Bradshaw (pour les gars : Carrie Bradshaw, c'est LE personnage de Sex and the city). Ok, fashionnista, j'aime bien, et mignonette, c'est cute. Mais, Carrie Bradshaw, c'est juste carrément exagéré! Je suis si loin d'avoir, ne serait-ce qu'une parcelle, le statut fashion de cette fille, je n'ai ni son guts, ni son budget, ni sa styliste!

Donc, je veux être à la hauteur.

Hier soir, je pars à la quête de the perfect little dress; pas trop chic, pas trop sexy, mais avec du style! J'en avais déjà repéré une au Winners du centre-ville, mais comme j'ai ma voiture et que je n'ai pas l'intention de me mettre dans le trouble, je préfère aller à celui près de l'appart. Après près d'une demie heure dans le traffic avec la lumière de gas à on, et une autre demie heure en ligne à la station-service (je hais l'heure de pointe, surtout sur Décarie), je me rends au chic (!)Décarie Square, au coin de Côte-Saint-Luc. J'entre dans le centre d'achat et je croise : un Sears liquidation, le temps d'y entrevoir un rack de chemises en jeans (ark!); un resto bar tapissé d'affiches de lutte et de combat extrême; un magasin d'articles pour la maison, Tout pour la maison; un magasin de meuble, Meubles & Déco; un magasin de parfums et autres cossins cheap, Parfums entrepôt et d'autres commerces vraiment douteux!

Dans ce petit paradis de Côte-des-Neiges où tous les magasins ont comme nom ce qu'ils vendent, le Winners est digne de l'Armée du Salut. L'ambiance est weird, certains vêtements sont déchirés; rien n'inspire confiance, sauf peut-être l'employé à l'entrée qui me tend mon panier. Ok, the little perfect dress ne peut pas être ici!

Je quitte, au plus vite, je réintègre le traffic pour me rendre au Centre Rockland. J'adore ce centre d'achat, et je trouve toujours des petites merveilles au H&M. J'entre et je sors des boutiques sans trouver LA merveille pour finalement quitter bredouille...

Le party est dans 7 jours et je ne sais toujours pas quoi me mettre.

Des suggestions?

lundi 3 décembre 2007

On vire le monde à l'envers

Dans les derniers jours, j'ai vécu les plus forts moments de ma courte carrière professionnelle.

J'ai travaillé aux les relations publiques du Nouveau Centre des sciences de Montréal. Pendant des semaines, avec l'équipe, j'ai préparer ce qui allait être deux journées de travail riches en émotions et on ne peut plus formatives. Conférence de presse, lancement VIP et Méchant dévoilement! avec VRAK.TV... trois super événements réussis.

« Au Centre des sciences, on vire le monde à l'envers »
Avec VRAK.TV, j'ai participé à l'organisation d'un Méchant dévoilement! avec 120 jeunes gagnants et j'ai trouvé ceci sur YouTube, des photos de la soirée prises par un jeune. C'est vraiment touchant de voir que l'événement a ravis les principaux concernés.

Une capsule de 45 secondes est à suivre sur les ondes du Méchant canal!

Et sur ce, il ne me reste que deux semaines de travail avec cette équipe de communication créative et solide comme le roc.

mardi 27 novembre 2007

Le savon blanc

Il y a de ces histoires qu'on n'oublie pas. Celle-ci, je me la rappelle depuis tellement longtemps que j'en était venue à croire que je l'avais inventée. J'avais quatre ans et, dans mon groupe de prématernelle, on nous avait expliqué pourquoi le savon blanc d'Ivory flottait. À quatre ans, c'est vraiment le genre de chose qui nous émerveille, un savon qui flotte dans le bain, tandis que tous les autres coulent au fond. Hier, dans mon cours de design et culture (ok, dans ce cas, c'est plus de la culture très générale que du design!), le professeur nous a rappellé l'origine de cette barre qui flotte! Et ça me rassure quant à ma capacité de m'imaginer des choses... Dix-sept ans plus tard, l'histoire concorde.

La petite histoire du savon blanc Ivory : révélation d'un mystère de la vie
C'est dans le temps où les femmes allaient au magasin général pour ravitailler la famille en biens alimentaires et matériels, en 1879. Une dame vient acheter sont savon blanc en précisant qu'elle en veut un comme celui d'hier, qui flotte! Le patron s'informe donc au près de ces 4 ou 5 employés pour savoir comment il se fait que certains savons puissent flotter. C'est qu'en fait, un employé a laissé en marche "la machine qui brasse" durant son heure de lunch. De l'air s'est alors ajouté au mélange, rendant de ce fait le savon flottant! Et la formule fut tellement gagnante qu'elle est répétée, depuis maintenant plus de 125 ans!

C'est tu pas une belle histoire ça!

lundi 26 novembre 2007

Les vieilles connaissances

Quand je retourne à Trois-Rivières, pratiquement chaque fois, je revois des gens que j’ai connus dans les années passées. Souvent, à l’épicerie, dans les bars, au centre commercial, dans la rue, je croise de vieilles connaissances. Des gens à qui je n’ai pas parlé depuis des lustres.

La vérité, c’est que, dans presque tous les cas, je n’ai aucune envie de les voir, et encore moins de leur parler. Ça m’arrive d’être totalement asociale! à un point tel que je fuis lorsque je rencontre d’anciens camarades d’école ou du boulot. Sincèrement, quand ça fait 3, 4 ou 5 ans qu’on n’a pas vu quelqu’un, ce n’est pas évident d’avoir une discussion. Après le « Hey! (très expressif) Ça fait un bout… Comment ça va? », vient inévitablement le fameux « Quoi de neuf? ». Et ça me laisse sans réponse, et perplexe. Non, mais! j’aurais du mal à résumer une seule semaine en une courte réponse, comment faire pour en résumer une année? Et plus encore… Alors, de part et d’autre, on se réduit à une job, une université, une ville, un amour… « Ahh moi! Montréal, communication, stage, blablabla, Sherbrooke, Trois-Rivières, blablabla,… » En général, c’est à ce moment que mon interlocuteur se montre moins intéressé… et un peu mélangé. Et ça se termine par un « Ouais, content de t’avoir revu! On fera de quoi bientôt, là! » Oui oui, c’est ça on s’appel… Ça m’emmerde à tout coup!

Au Temple, à Trois-Rivières
Comme à l’habitude, je revois de vielles connaissances… et, la soirée étant passablement ennuyante, je file plus ou moins sympathique!

Je rencontre d’abord un ancien kick du secondaire, à qui je raconte brièvement n’importe quoi… je ne me rappel même plus de la discussion.

Quelques temps plus tard, j’en rencontre un autre, que je n’ai pas vu depuis 10 ans. Lui, c’était le tough des tough en sixième année et moi, j’étais la petite-nouvelle-de-la-grand’ville-de-qui-personne-ne-veut-être-l’amie. Il avait d’ailleurs été délégué pour m’annoncer que je ne faisais plus partie de « la gang », parce que je ne parlais pas assez (!). Alors, je le croise en fin de soirée, nos regards s’accrochent, et on entame une conversion, vide :
Lui : Hey! (très expressif) Ça fait un bout… Comment ça va?
Véro : Ça va… toi?
Lui : Bien… Quoi de neuf?
Véro : Blablabla… Montréal. (Je fais ça bref)
Lui : Blablabla… Nouveau-Brunswick.
Véro : Ahh ouin… Cool!
Lui : Blablabla… je voyage beaucoup.
Véro : Ahh ouin… Cool!
Lui : Non, c’est pas cool, je suis dans l’armée. (Il vient de me le dire, j’ai pas compris…)
Véro : Ahh ouin, ok! Contente de t’avoir vu… Bonne soirée…

Et en quittant, un autre, que je fuis.

C’est toujours la même histoire!

lundi 19 novembre 2007

La cruise dans le trafic

L'heure de pointe : je suis bloquée en voiture, dans le trafic, avec ma copine.
Décarie, à son pire. Je déteste le trafic, ça me fait bouillir en dedans, et ça me rend carrément sauvage au volant.

Tout ça pour dire qu'on est carrément coincées entre une minivan et une voiture de luxe, à voir filer les minutes en moins pour notre super séance de shopping à la vente privée L'Oréal.

Une voiture s’aligne à notre côté, à droite, et le tata de conducteur se sors la tête par la fenêtre pour nous faire de grands signes : « Eille, les filles! Je vous ai dans l’œil. » Pas moyen de fuir, on avance un peu pour éviter tout contact visuel. Le tata essaie de nous rattraper, mais son moteur étouffe. La voiture derrière lui avance tout de même… Klaxon, furie, sacrage,… La voiture derrière le tata s’est enfoncée dans le derrière de l’autre. La police, étant sur place, a parti ses gyrophares et a prié les deux voitures de se ranger sur l’accotement…

Tant pis pour eux!

vendredi 9 novembre 2007

Le début

Véro and the city, Véro et la ville.
Véro, c’est moi. La ville, c’est Montréal.

La ville, parce que je suis une urbaine, une cosmopolite. Parce que je carbure aux virées shopping, aux bonnes bouffes au resto, aux cocktails mondains. Parce que ce qui m’intéresse, c’est faire la fête, découvrir de nouveaux lieux, être à l’affut des toutes dernières tendances. Parce que ce j’aime c’est aller au théâtre, visiter des expositions, voir un bon show de musique, sortir entre amis.

Véro, parce que je suis qui je suis, passionnée, rêveuse, naïve et romantique. Ouverte sur le monde et tellement curieuse. Et aussi une fille de communication, inspirée par la publicité, les nouveaux médias, le design.

Et, ok, aussi parce que je suis une fana de la série.

Je suis partie de Montréal encore gamine en me jurant que j’allais y revenir. Dix ans plus tard, j’oscille entre trois villes : Trois-Rivières, Sherbrooke, Montréal.

Mais j’ai Montréal tatouée sur le cœur.