mardi 27 novembre 2007

Le savon blanc

Il y a de ces histoires qu'on n'oublie pas. Celle-ci, je me la rappelle depuis tellement longtemps que j'en était venue à croire que je l'avais inventée. J'avais quatre ans et, dans mon groupe de prématernelle, on nous avait expliqué pourquoi le savon blanc d'Ivory flottait. À quatre ans, c'est vraiment le genre de chose qui nous émerveille, un savon qui flotte dans le bain, tandis que tous les autres coulent au fond. Hier, dans mon cours de design et culture (ok, dans ce cas, c'est plus de la culture très générale que du design!), le professeur nous a rappellé l'origine de cette barre qui flotte! Et ça me rassure quant à ma capacité de m'imaginer des choses... Dix-sept ans plus tard, l'histoire concorde.

La petite histoire du savon blanc Ivory : révélation d'un mystère de la vie
C'est dans le temps où les femmes allaient au magasin général pour ravitailler la famille en biens alimentaires et matériels, en 1879. Une dame vient acheter sont savon blanc en précisant qu'elle en veut un comme celui d'hier, qui flotte! Le patron s'informe donc au près de ces 4 ou 5 employés pour savoir comment il se fait que certains savons puissent flotter. C'est qu'en fait, un employé a laissé en marche "la machine qui brasse" durant son heure de lunch. De l'air s'est alors ajouté au mélange, rendant de ce fait le savon flottant! Et la formule fut tellement gagnante qu'elle est répétée, depuis maintenant plus de 125 ans!

C'est tu pas une belle histoire ça!

lundi 26 novembre 2007

Les vieilles connaissances

Quand je retourne à Trois-Rivières, pratiquement chaque fois, je revois des gens que j’ai connus dans les années passées. Souvent, à l’épicerie, dans les bars, au centre commercial, dans la rue, je croise de vieilles connaissances. Des gens à qui je n’ai pas parlé depuis des lustres.

La vérité, c’est que, dans presque tous les cas, je n’ai aucune envie de les voir, et encore moins de leur parler. Ça m’arrive d’être totalement asociale! à un point tel que je fuis lorsque je rencontre d’anciens camarades d’école ou du boulot. Sincèrement, quand ça fait 3, 4 ou 5 ans qu’on n’a pas vu quelqu’un, ce n’est pas évident d’avoir une discussion. Après le « Hey! (très expressif) Ça fait un bout… Comment ça va? », vient inévitablement le fameux « Quoi de neuf? ». Et ça me laisse sans réponse, et perplexe. Non, mais! j’aurais du mal à résumer une seule semaine en une courte réponse, comment faire pour en résumer une année? Et plus encore… Alors, de part et d’autre, on se réduit à une job, une université, une ville, un amour… « Ahh moi! Montréal, communication, stage, blablabla, Sherbrooke, Trois-Rivières, blablabla,… » En général, c’est à ce moment que mon interlocuteur se montre moins intéressé… et un peu mélangé. Et ça se termine par un « Ouais, content de t’avoir revu! On fera de quoi bientôt, là! » Oui oui, c’est ça on s’appel… Ça m’emmerde à tout coup!

Au Temple, à Trois-Rivières
Comme à l’habitude, je revois de vielles connaissances… et, la soirée étant passablement ennuyante, je file plus ou moins sympathique!

Je rencontre d’abord un ancien kick du secondaire, à qui je raconte brièvement n’importe quoi… je ne me rappel même plus de la discussion.

Quelques temps plus tard, j’en rencontre un autre, que je n’ai pas vu depuis 10 ans. Lui, c’était le tough des tough en sixième année et moi, j’étais la petite-nouvelle-de-la-grand’ville-de-qui-personne-ne-veut-être-l’amie. Il avait d’ailleurs été délégué pour m’annoncer que je ne faisais plus partie de « la gang », parce que je ne parlais pas assez (!). Alors, je le croise en fin de soirée, nos regards s’accrochent, et on entame une conversion, vide :
Lui : Hey! (très expressif) Ça fait un bout… Comment ça va?
Véro : Ça va… toi?
Lui : Bien… Quoi de neuf?
Véro : Blablabla… Montréal. (Je fais ça bref)
Lui : Blablabla… Nouveau-Brunswick.
Véro : Ahh ouin… Cool!
Lui : Blablabla… je voyage beaucoup.
Véro : Ahh ouin… Cool!
Lui : Non, c’est pas cool, je suis dans l’armée. (Il vient de me le dire, j’ai pas compris…)
Véro : Ahh ouin, ok! Contente de t’avoir vu… Bonne soirée…

Et en quittant, un autre, que je fuis.

C’est toujours la même histoire!

lundi 19 novembre 2007

La cruise dans le trafic

L'heure de pointe : je suis bloquée en voiture, dans le trafic, avec ma copine.
Décarie, à son pire. Je déteste le trafic, ça me fait bouillir en dedans, et ça me rend carrément sauvage au volant.

Tout ça pour dire qu'on est carrément coincées entre une minivan et une voiture de luxe, à voir filer les minutes en moins pour notre super séance de shopping à la vente privée L'Oréal.

Une voiture s’aligne à notre côté, à droite, et le tata de conducteur se sors la tête par la fenêtre pour nous faire de grands signes : « Eille, les filles! Je vous ai dans l’œil. » Pas moyen de fuir, on avance un peu pour éviter tout contact visuel. Le tata essaie de nous rattraper, mais son moteur étouffe. La voiture derrière lui avance tout de même… Klaxon, furie, sacrage,… La voiture derrière le tata s’est enfoncée dans le derrière de l’autre. La police, étant sur place, a parti ses gyrophares et a prié les deux voitures de se ranger sur l’accotement…

Tant pis pour eux!

vendredi 9 novembre 2007

Le début

Véro and the city, Véro et la ville.
Véro, c’est moi. La ville, c’est Montréal.

La ville, parce que je suis une urbaine, une cosmopolite. Parce que je carbure aux virées shopping, aux bonnes bouffes au resto, aux cocktails mondains. Parce que ce qui m’intéresse, c’est faire la fête, découvrir de nouveaux lieux, être à l’affut des toutes dernières tendances. Parce que ce j’aime c’est aller au théâtre, visiter des expositions, voir un bon show de musique, sortir entre amis.

Véro, parce que je suis qui je suis, passionnée, rêveuse, naïve et romantique. Ouverte sur le monde et tellement curieuse. Et aussi une fille de communication, inspirée par la publicité, les nouveaux médias, le design.

Et, ok, aussi parce que je suis une fana de la série.

Je suis partie de Montréal encore gamine en me jurant que j’allais y revenir. Dix ans plus tard, j’oscille entre trois villes : Trois-Rivières, Sherbrooke, Montréal.

Mais j’ai Montréal tatouée sur le cœur.